VEG@N’ ROLL RASTAMAN — SUR LE KEEPSAKE DE BRUNO BLUM : « DE VIANDARD À VÉGANE »
« […] retrouver la compassion perdue pour les animaux […] »
Paul McCartney en préface de De viandard à végane, p.15
« Y’a pas de business comme le show-business. »
Bobbi Fleckman dans le rockumentaire Spinal Tap de Rob Reiner
« Impossible François, je suis végétarien ! »
— Cabu à François Corbier qui l’invitait à dîner chez lui dans les années 80 —
Sais pas si son bouquin va lui refiler de l’artiche au zigue, vu que l’édition ça gagne que dalle maintenant — enfin si, y’a des sujets, des façons de faire… mais ça concerne pas vraiment l’éthique ou l’art. N’empêche, pour l’engagement auprès des animaux, mettons pour l’abolition de leur exploitation, eh ben ça mérite bien un peu d’avoine c’machin, vu qu’l’avoine, ma trogne, c’est vegan. Allez zoum ! Go Vegan, vive le Rastafari et le faro, le Rock n’ Roll et les saucisses de soja : chronique d’un gros-niqueur (à ce qu’y dit) qu’aurait pu tourner plus cave et con que dans les cav’conc. Place à un bon gros lascar végane qu’a pas la langue dans sa poche et qui la laisse traîner bien volontiers quitte à pas toujours elle non plus trop la faire assez tourner dans sa gargue à lui, en faire les frais en gavant tout le monde, mais qui à la fin dit pas tant de fariboles que ça. Pis dans son elzévir y’a du gratin mes enfants… végane ! je vous dis que ça.
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T’inquiète, vais pas te tenir le crachoir sur c’ton-là tout du long, quoi que. On a vieilli nous les mecs. On sait s’tenir et causer correct. Dégoiser c’est sympa — hein Bruno ? — mais encore faut-y pas faire déborder le bassinet avec trop de bla-bla. Jouer les cagots parce qu’on bouffe pas la rata des omnis ? C’est bon on a donné, ça va cinq minutes. Tu parles Charles : pour Bruno Blum ça dure depuis trente piges au moins. Ce type — le genre beau parleur des hauts parleurs tu vois — c’est un vétéran du Veg’Nam (cherche ce nam sur Wikipédia tu trouveras la meilleure définition qui va pour ici). Le gars a fait son Platoon des plateaux repas. Le chien fou punkoïde et drôle de rastaquouère revient plus zen que jamais, la goule joliment enfarinée.
Déjà, Blum s’enquiquine pas faut dire. Comme il connaît, de près ou de loin, du beau monde, et que l’enjôleuse Chrissie Hynde, la chanteuse des Pretenders (dont on soupçonne notre gus d’être ou d’avoir été très croque), n’avait pas le temps de lui faire une préface, c’est un p’tit gars de Liverpool, un certain Paul McCartney, qui lui a fait une bafouille. Certain-es se coltinent Onfray (on y reviendra), lui a McCartney.
Pour Bruno Blum le tout c’est de faire selon sa conscience, mais pas sans pragmatisme. Il le dit tout cru : « Requin-marteau ou humain, il faut choisir. » (p.19) C’est pas dévalorisant pour le requin en question. Ce serait plutôt marteau d’ailleurs de continuer de grailler du steak quand on sait ce qu’on sait. Le truc c’est du business, on vous fait boire du lait d’animaux et manger leur chair parce que ça rapporte. La tradition des Maïté et Périco Légasse : de la mauvaise foi, de l’esbroufe, du baratin, du bluff : leur business.
D’un autre côté notre compère végane n’y va pas avec le dos de la cuillère, y compris quand il parle de lui — ce qu’il fait avec emphase et sans ambages le bougre. D’emblée il attaque son sujet (comprendre : sa subjectivité, sa personne qu’a souvent été non grata) avec un discours de gros mégalo. Sans blague, on croirait le Grand Mandarom (alias Gilbert Bourdin), ce type qui détruisait (en rêve) des milliards de vaisseaux spatiaux belligérants et sauvait la Terre devant un parterre de gens médusés, et se faisait construire dans le sud de la France des statues de lui genre shiva-stalinienne. Quoi j’abuse ? Citation : « […] je prendrais la place qui me revient au sein de mes plus ardentes et dévouées catéchumènes. » (p.21) Où Bruno se vante d’attirer comme le sucre les mouches de jolies donzelles goth qu’il croise chez East Side Burger. Franchement ça fait bizarre, mais c’est marrant à la fois. Et puis c’est un jeu. Entre fausse modestie et délire de grandeur exagérée, eh bien mine de rien si vous ne le connaissiez pas avant, ça y est : vous êtes entré dans le monde fantasque, loufoque et sympatoche de Bruno Blum.
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Ça devient sérieux très vite sous la patine des ans racontés par l’auteur. Très tôt le garçon préférait les fruits au foie de veau (tu m’étonnes John) et avait perçu la singularité animale. Triste campagne un temps habitée où ça ne rigolait pas pour les animaux de la ferme… Un papa dans la pub, un téléviseur quand peu en possédaient, et l’autre louf nous sert la soupe de son enfantine mélancolie. Il se remémore la voix de Claude Darget dans La vie des animaux, et ça le fascinait[1]. Tout jeune, le môme Blum est frappé par l’intelligence des animaux, leurs comportements sociaux, tout ce qu’on montre aujourd’hui grâce aux éthologues qui donnent à voir la sentience. Les dauphins sauvaient des gens sans contrepartie. Ils n’avaient pas besoin de lunettes ni de cours de philo pour voir que nous étions une espèce à égalité avec la leur[2]. Et à présent qu’il est végane après des années de transition que tous — quand on a transigé — déplorons car inutiles et néfastes, Bruno Blum dit tout de go sa désolation : « Rien que de penser au petit veau qui ne voulait rien d’autre que voir sa mère et qui s’est retrouvé égorgé, les pattes en l’air dans un hangar sordide, j’ai les plombs. » (p.42) À l’époque déjà le délire était gigantesque. On a fait croire après-guerre à tout un rêve halluciné dans le panneau duquel tout le monde est tombé ; les paysans en premier. C’était en 1967, c’était pas Good Morning Vegan si tu vois c’que j’veux dire. Et la France s’encroûtait déjà dans une économie américanisée qu’aurait fait étouffer Baudelaire clamsé depuis cent ans alors s’il avait vu ça. C’était plus la fin des années 50 et à perte de vue des hangars à poulets, fierté économique de la région, couvraient ce qui jadis fut un bocage aux haies pleines de nids. J’ai eu envie de vomir[3] ; dit Blum. Et d’ajouter : « Imaginez les dégâts maintenant. »
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Bon ; …sans tout vous raconter, et Bruno Blum en la matière se débrouille au poil croyez-le, on peut dire vite fait qu’il a bien galéré. Dans son monde de bourge blanc (quoi d’autre alors ?) pas soutenu par la famille, notre type a fait pas mal de trucs débiles, effarants certes, mais truculents. Des mots clefs ? Cam’, vol, deal, ça te va comme ça ?
Dans cette vie mouvementée entre Paris et la zone, Londres et Lagos ou encore Kingston, notre mariole de service en balance de sévères quant à la médiocrité ambiante. Gaffe ! il s’exclut pas, il a participé, et puis a pas fait semblant. Le kebab indescriptible, vu que c’était pas cher et qu’il a longtemps trimé sans vraiment gagner un radis, Bruno en a ingurgité plus qu’à son tour. Pouah !
Je vous passe tout ce qui concerne les groupes de rock et les innombrables zicos que Blum a connus. Y’en a un paquet qu’a décanillé à cause de la défonce, et pensez pas qu’on parle que de chichon ou d’héro. Dans la salle du bar tabac mon pote, la p’tite cuillère elle sert pas que pour le café comme dit l’autre boucher, tu t’enfiles aussi du viandox, pas vrai ?
En se remémorant toutes ces années de jeunesse, notre auteur ne cesse de nous redire ce qui le motive à écrire son machin : la cause animale ; l’antispécisme ; le véganisme bordel. Marqué pour la vie par deux personnes hors du commun, Mr Roquelaure (un nom sartrien ça non ?!) et Raouf, deux noirs, c’est grâce à eux en partie que l’esprit de Blum s’est ouvert sur autre chose que la France crapouillote qui s’est bien servi des tireurs sénégalais comme on trait une vache jusqu’à plus soif. Comme il le fait savoir à qui veut l’entendre, faut pas se laisser berner, comme si la culture et l’intelligence avaient quelque chose à voir avec la sensibilité, la souffrance[4]. Y’a eu le fameux retour des Beatles revenus d’Inde tout confits de végétarisme haré haré Katmandou et tout le tralala des upanishad ayurvédiques etc., (voir p.49) et ça a bouleversé l’Angleterre déjà portée aux chutneys et autres vegetables biryani (j’ai la dalle, pas vous ?). Alors comme ça, au fil du temps, les jours étant parsemés de tentatives de bandes dessinées, de projets musicaux, Blum devient plutôt rock critique, et se pique encore aujourd’hui d’avoir éminemment participé à sortir la France de son côté plan-plan. Et végétarien : « Je ne voulais plus d’animaux. Je ne voulais plus de cette responsabilité. Je sentais qu’ils avaient leur propre vie, leurs propres désirs, qu’ils ne devaient pas être rabaissés à un statut de jouets pour jeune bourge merdeux dans mon genre. » (p.62) Bah oui ; Baudelaire (encore lui) nous l’avait bien dit qui, lui aussi, revenant au mundus enfantin et la visite chez une dame Panckoucke (rue des Poitevins, à côté de Saint-Mich’) nous raconte une horreur banalisée de son temps : « Or ce joujou que le petit souillon agaçait, agitait et secouait dans sa boîte grillée, était un rat vivant ! » (in Morale du Joujou — 1853) On peut donc se poser la question, sérieusement : le mal que l’on fait aux animaux, cette pulsion morbide, ne serait-ce pas, au paroxysme de la mécanisation de l’exploitation du vivant par l’Homme, non plus uniquement une perversité, mais un manque de maturité pathétique ? Suis pas le seul à penser ça, idem pour Bruno, tu verras hypocrite lecteur — mon semblable (monstre délicat, la fine bouche hein…), mon frère ! — Je réactive un peu Baudelaire au passage, je l’adore.
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Moi c’qui m’a plu c’est de découvrir des trucs sur la zik, okay, la vie de ce mec c’est pas un fleuve tranquille à ce niveau. Lui préfère la franchise d’un bon Ramones ou Devo (qu’on peut entendre sur Virgin Radio.it[5] à défaut que la FM française vaille encore un kopeck), pourtant ce qu’il a traversé c’est super psyché — ou alors il bobarde à donf mais je crois pas. Sur le véganisme notre gars va pas me la faire c’est sûr, mais c’est son approche de ça par le prisme de son expérience de vie originale qui vaut le détour. Dans le genre, en le suivant, nous voilà partis dans des considérations culturelles passionnantes ! Blum m’a filé envie d’aller goûter la graille I-tal, cette nourriture spirituelle, végéta*ienne la plupart du temps chez les vrais rastafariens[6]. Dans le même temps, Bruno Blum soulève sans concession les contradictions qui étaient les siennes, et qui étaient également celles de son milieu d’élection et de son temps. Ainsi, dans les années 70 « Essayer de penser librement était le modus vivendi de mon entourage à Londres. L’ouverture d’esprit était la norme. .Enfin, c’est ce que je croyais. En fait, le conformisme régnait même chez les marginaux. Les normes et les codes structuraient aussi les tribus urbaines. » C’est à ce moment-là que la brunette punkette Chrissie Hynde lui fait la retape au sujet des animaux : « Chrissie a évoqué la cruauté à l’égard des animaux, un point que je me rappelle avoir écarté car j’étais d’accord avec elle là-dessus — comme pour le reste. » (p.96) Bruno a alors été plus captif à la notion d’écologie. La souffrance des animaux ça allait tellement de soi qu’on éludait ça vite fait bien fait. La pollution en revanche, c’est un truc qui faisait bien marner notre bonhomme. Comment pouvait-on saloper toutes les belles choses de notre planète ? Relevez l’ultime contradiction : c’est un keum qui se mettait souvent la mine et fumait du hasckik pour parler comme l’autre, qui s’inquiétait de la netteté de la planète et bousillait son corps. Eh ouais : on est comme ça nous les humains ; de vrais tordus. On aime aller à la mer en Bretagne mordre à belles dents dans du jambon fumé ou du saucisson à l’ail, et pendant ce temps-là le purin envahit toutes les terres, les nappes phréatiques, tant va à l’eau qu’à la fin les cruches se cassent. Les touristes se font rares mais l’important c’est le nerf de la guerre, que l’industrie carbure, et que dans le cochon tout est bon. De la sorte, Bruno fustige les limites que se fixent certains écologistes. C’était culturel. Aujourd’hui, ça continue : la base de la com végétos c’est toujours de parler pollution, et non de souffrance animale. Ça marche mieux. Le bipède moyen répond mieux[7]. Fort de ses successives prises de conscience, rasta-roquette a néanmoins mis le temps pour en arriver là où il est aujourd’hui, savoir : être végane. « Car je n’ai pas pour autant viré ma cuti. J’étais croyant mais pas pratiquant. » (p.98) Elle est bonne celle-là !
Souvenez-vous : Michel Onfray dans Cosmos disait la même chose sans pour autant avoir modifié ses habitudes au prétexte que ne plus consommer d’animaux signerait la perte des hommes (n’importe quoi). Alors évidemment, Bruno Blum a changé, bravo. Parce que le « philosophe » qui signe la préface du très beau recueil de textes dirigé par Méryl Pinque (et mentionné par Blum) Bêtes humaines ? Pour une révolution végane, n’a pas bougé d’un iota. Ce dernier a reçu l’amitié de nombreux véganes qui n’ont pas tout lu de ses écrits à ce sujet. La preuve, Blum qui là-dessus mérite les honneurs, s’est fait avoir comme un bleu lui aussi par notre Onfray national (cf. p.336). Lisez nos articles, s’il vous plaît, en lien dans ce paragraphe.
Revenons à nos moutons qu’on souhaite qu’un jour on ne mangera plus. Bruno Blum dont la carrière de pigiste, de dessinateur et de musicien lui a fait bourlinguer de-ci de-là, a écrit quelques temps pour le magazine Environnement Magazine dès 1980. À ceux qui trouveraient opportuniste son coming-out vegan, on dira qu’en tout cas le souci de l’auteur pour les questions disons, de Nature, ne date pas d’hier et qu’il n’est pas feint. S’il comprend les idées de décroissance, Blum prône une véritable écologie basée sur une croissance intelligente, intransigeante, mûre[8].
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Le pensum de l’ami Blum n’est pas désagréable à lire. L’ex-cancre qui a repris des études après s’être trimbalé à Kingston, travaillé à Actuel à la suite de Gotlib, Crumb, Shelton (ses idoles de gosse mon gaillard), chez Radio Nova, qui a rencontré Ziggy Marley (il avait vu le papa Bob en concert en 1977 si je me goure pas) et Coxsone Dodd qui l’a surnommé Docteur Reggae et préparé des tas de trucs « spécial Reggae et Ragga » dans les années 90 nous dit tout son désarroi mais en même temps sa volonté farouche d’accompagner et promouvoir le véganisme. Je suis impuissant contre tout ce carnage, contre tout ce déni, contre toute cette ultra-violence, j’y ai participé moi-même. Mais je ne suis pas obligé de faire pareil, dit-il en ajoutant que nier la responsabilité même de chacun, c’est nier l’idée même de liberté, de libre arbitre que l’on a tous[9]. Bien que blanc — et jusqu’aux cheveux mon n’veu — Bruno Blum réanime pour nous l’Aux armes etcetera du Gainsborough jamaïquain et nous tend — à l’instar de notre bien-aimé Baudelaire et sa Dame Créole — une invitation au voyage.
Des noms magiques qui résonnent après la lecture de De viandard à végane comme Nigeria, Fela Kuti, afrobeat, Érythrée, Hailé Sélassié, chantent l’union africaine pour la justice en Afrique et le multiculturalisme entre les hommes, et l’antispécisme avec un brin de punk véganarchiste, mêlant un humour hara-kiriesque à la mise en valeur de l’Afrovéganisme. C’est aussi une sacrée ribambelle de célébrités de Lemmy à Peter Tosh en passant par Maceo Parker, Mic Gégère et les Rollin J’ton (hommage à feu mon regretté beau-papa) et Lou Reed. « Certains comme Lee « Scratch » Perry, Chrissie Hynde, Bob Dylan, Paul McCartney, Lenny Kravitz et pleins d’autres étaient végétariens. » (p.221)
Dans ce combat — car c’en est un — B. Blum donne son opinion étayée par des faits. Y’a pas à tortiller, faudra « sortir du nucléaire comme de l’agriculture intensive, c’est une question de survie et de bon sens. » (p.223) Le raclo en a marre qu’on marave l’Amazonie et que le littoral français soit devenue une vieille poubelle radioactive et sulfurée. Plein les baskets des maladies folles qui empoisonnent les animaux et les hommes, comme la bactérie BT que pointe du doigt Jeffrey M. Smith (elle serait responsable de l’épidémie d’autisme aux USA ces dernières années). Non mais t’en crois tes esgourdes toi ? Même le génome humain, à force de boulotter n’importe nawak, est en train d’être transformé, métamorphosé, que dis-je ? — anamorphosé ! Du coup, notre gadjo qui vante le chanvre qu’en petit lait végétal ou comme base thérapeutique et qu’aime casser la graine, la bonne becquetance végane quoi (le truc cosmique comme y dit) — nous raconte sa libération, son bien-être, quand il a pu devenir définitivement végane et rencontrer en 2011 de braves gens dans notre genre (je pense à M. S. qui organise des teufs de 1er d’l’an monstrueuses il paraît ; si si, on a vu les photos, [rires…]). Bruno s’est décidé un beau jour à laisser béton aussi le fromage, puis il le regrette sans doute carrément pas ! J’étais de plus en plus effaré par le manque d’information qui entourait ces questions, par ma propre ignorance et mes errements, la résistance à l’évolution, ma lenteur, par mes mauvaises habitudes alimentaires dont je voulais me séparer pour de bon, comme on change de fournisseur parce que celui d’en face vend de la meilleure qualité[10].
Oh la la ! tout ce baratin pour nous dire que t’as changé de crèmerie ! Au moins Bruno, quand tu cites des politiciens tu prends pas les plus nazes et le niveau intello remonte fissa. À méditer en effet, la pensée de Christiane Taubira sur « […] l’expérience de l’abandon transcendantal, de l’inanité eschatologique, celle du doute ontologique. » (citée p.312) Car pas valable uniquement pour l’intersubjectivité humaine. Ça vaut pour tout le vivant. Ce qui est chouette avec Blum, c’est qu’il cite toutes celles et ceux qui l’émerveillent dans le véganisme, de Marie Laforêt à Hank Burger, de Gary L. Francione à Elodie Vieille Blanchard, L214 ou le Tien Hiang ; je ne les citerai pas tous ici, achetez son livre.
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* *Bruno : ton bouquin ça fait genre tu te la pètes, mais ça c’est ta personnalité, ton côté excentrique, l’ami des artistes et tout le toutim. Moi j’ai bien aimé cet opus, et tu défends bien la cause animale, à ta manière, brute de décoffrage quoi. J’espère qu’avec Mama Édition vous ramasserez un peu de fifrelins bien mérités. Comme j’ai pigé qu’avec le flouze tu galères depuis toujours, et que je t’ai piqué deux trois babioles pour illustrer cet article, n’hésites pas à me dire si ça dérange tes ©. Ici on fait pas de galette ou alors c’est une bonne recette végane de K., c’est pour le partage, pour les animaux et les gens, un truc roots quoi. Tiens, y m’vient une dernière chose à laquelle ton livre me fait penser ; cadeau, prends ta gratte :
Blum
Quand notre cœur fait Blum
Tout avec lui dit Blum
Et c’est l’amour qui s’éveille
M.
Quelques liens ? suivez la coccinelle de Bruno…
Le site de Bruno Blum
Sa page Facebook
Mama Édition
[1] p.31 in De viandard à végane.
[2] Ibid., p.32.
[3] Ibid., p.43.
[4] Ibid., p.47.
[5] Et là tu choisis ton style par époque, par exemple : http://www.virginradio.it/sezioni/1163/virgin-radio-rock-80
[6] Cf. pp.84 et 85 : « Le végétarisme des rastas m’intriguait (comme celui des adventistes, il trouve sa source dans la Thora/Bible : Bereshit/Genèse 1 :29 et 2 :16) et, comme dans les restaurants indiens où nous avait emmenés Mike Pedder, les rastas contribuaient à ce que je m’ouvre à cette idée. D’une manière générale, les Anglais ont été les pionniers de la protection animale en Europe… »
[7] Ibid., p.96.
[8] Ibid., p.107.
[9] Cf. pp.185 et 186.
[10] Ibid., p.251.

Bonne soirée, bises !
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Merci, toi aussi. 🙂 K&M
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Sympatoche aussi, la critique, ça m’a donné envie de le lire ! Et je vais tenter de le faire acheter par ma bibliothèque 😉
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Yes ! merci Red Iza. Vive la culture ! Bises. K&M
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Très belle critique, c’est du lourd 🙂 merci !
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Un retour positif grandement apprécié ! merci beaucoup. 🙂 K&M
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Un grand merci pour votre partage.
🙂
K&M
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