Cher-e-s tou-te-s,
Le maître-mot de l’année qui vient de s’achever c’est : Zoonose(s). Car il ne faut pas se leurrer. Le coronavirus n’est qu’un phénomène très visible d’une réalité que l’ensemble de notre civilisation continue d’ignorer sciemment : celle de l’exploitation animale à tous les niveaux. Il est bon de rappeler que toutes les maladies humaines sont apparues avec « l’invention » de l’élevage. Qu’est-ce qui a décimé les peuples d’Amérique Centrale après l’arrivée de Christophe Colomb plus que l’épée et le mousquet ? Les maladies qu’on avait en Europe et emmenées avec soi à bord des navires. Les améridien-ne-s n’y étaient pas immunisé-e-s. Eh oui : ils chassaient ponctuellement […], mais ne connaissaient pas la promiscuité de la domestication des animaux. La CoVid ? Une opportunité de réflexion collective qui n’a pas eu lieu, tellement il est plus simple d’élaborer des théories stupides du complot, …d’avoir des pensées magiques et suivre des gourous, de continuer à consommer de la chair animale, du foie gras aux fêtes, et de s’en torcher le cul avec du papier toilette (si on avait été le plus rapide dans les rayons du supermarché)…
Pour le coup, 2020 aura été une année noire pour l’éthique animale, puisque confiné-e-s, nous n’avons pas pu faire de marches, de conférences, le travail des associations a été rendu très difficile, ce fut une perte de temps énorme par rapport au trop peu que l’on parvenait déjà à faire pour les animaux. Aux ennemi-e-s de la cause animale, sachez qu’on n’oublie pas la cause humaine et qu’on sait tout le malheur pour des millions d’entre-nous ayant découlé de cette « crise ». Et l’on compatit.
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LETTRE AU MONDE — MEILLEURS VŒUX 2021
