LA CHÈVRE ET LE CHOU — « ANIMAL CARE CERTIFIED », IS FUTURE WARRANTY ? — AU SUJET DE « L’ÉTHIQUE À TABLE » DE PETER SINGER ET JIM MASON

 

LA CHÈVRE ET LE CHOU — AU SUJET DE « L’ÉTHIQUE À TABLE » DE PETER SINGER ET JIM MASON
« […] nous devons éviter d’apporter notre soutien à des pratiques agricoles (culture ou élevage) lorsqu’il existe un risque, même très faible, que cela conduise à une catastrophe écologique. »
p.402 in L’Éthique à table

 

« Nous devons apprendre à respecter la vie sous toutes ses formes : il ne faut détruire sans raison aucune de ces herbes, aucune de ces fleurs, aucun de ces animaux qui sont tous, eux aussi, des créatures de Dieu. »
Théodore Monod

 

LÉthique-à-table   Dans la courte et concise préface qu’Aymeric Caron a consacrée au livre L’Éthique à table – Pourquoi nos choix alimentaires importent de Peter Singer et Jim Mason, le journaliste intime le lecteur à prendre conscience de la réalité qui est la sienne en tant que consommateur. Car d’un côté celui qui consomme est investi d’une responsabilité, et de l’autre [d’]un pouvoir[1].
   C’est en effet ce qui apparaît très concrètement dans l’enquête à laquelle nous convient le philosophe Peter Singer et l’avocat et conférencier Jim Mason. Si l’ouvrage date un peu dans sa version anglophone (2006), il n’a malheureusement pas perdu de sa perspicacité dans les faits énoncés. Il nous permet aujourd’hui grâce à la Collection V de l’Âge d’Homme, de mesurer les progrès du véganisme français au sein de l’évolution des mœurs dans la dernière décade (2005 – 2015), notamment grâce au travail de traduction et d’annexes d’Estiva Reus et Etelle Higgonet.
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   Au départ ce n’était pas très convaincant tout ça. Nonobstant quand on n’est pas soi-même totalement convaincu par la philosophie utilitariste de Peter Singer — loin s’en faut —, la lecture de ce gros livre de 552 pages s’avérait fastidieuse, si ce n’était contrariante.
   Qu’à cela ne tienne, nous nous lançâmes dans cette lecture, confiants dans le choix éditorial de L’Âge d’Homme, et finalement ne fûmes pas déçus.
   Les auteurs n’ont pas souhaité écrire un livre sur l’éthique au niveau personnel, c’est-à-dire faire un objet proposant à son lectorat une plongée en soi-même relativement à la question alimentaire. Du moins pas directement. Ici pour atteindre au γνῶθι σεαυτόν (gnothi seauton = connais-toi toi-même) socratique il faut d’abord en passer par ce que proposent Singer et Mason qui veulent plutôt [nous] parler de l’impact qu’ont [nos] choix alimentaires sur les autres (p.23). Une démarche originale…
animal care certified logo
   …qui commence sous l’égide d’un des labels du welfarisme agro-alimentaire aux USA : « Animal Care Certified » : bientraitance animale certifiée (p.43) au sein d’une famille américaine typique qui pour se sustenter s’en remet par habitude au fameux régime alimentaire standard nord-américain. La particularité de cette façon de se nourrir ? C’est simple : viande et pomme de terre.
Singer & Mason   Tout au long de l’ouvrage P. Singer et J. Mason nous font pénétrer chez trois familles en fait. La première est représentative de la majeure partie des nord-américains. Elle conçoit son alimentation en termes de plaisirs, de budget et de pratique. C’est l’occasion pour le philosophe et l’avocat d’emmener leurs lecteurs et lectrices en balade, d’aller visiter des exploitations modernes où l’on fabrique ce que consomment Jake et Lee, le premier couple de parents interrogés. Ils n’ont pas vraiment de scrupules dans leur façon de vivre et de consommer. Chose curieuse, un scandale ayant eu lieu il y a quelques années avait tout de même durablement marqué Jake et Lee, cette dernière disant ne jamais plus acheter de veau : « En manger, ça n’en valait pas la peine en comparaison de ce qu’enduraient les animaux… une horreur. » (p.45), ce qui est un exemple parfait et si répandu de dissonance cognitive.
   L’étude comparative des manières de vivre et d’envisager son rapport au monde par différentes familles au travers de l’alimentation témoigne très bien des incohérences « économico-psychologiques » du système tout entier. Un peu comme lorsqu’on s’horrifie de la mort d’enfants durant une guerre sans remettre en cause la notion de guerre tout court. Les rencontres, au fil des mois d’enquête, avec les familles, sont l’occasion pour Singer et Mason d’aller visiter des fermes-usines, de se renseigner sur les pratiques des différents acteurs de la chaîne alimentaire américaine. Ainsi nous alertent-ils sur les dommages environnementaux et sur le fait que dans le contexte de la pollution causée par l’élevage et le traitement de la « matière première viande » les dégâts collatéraux touchent la nature et les zones urbaines. Les auteurs mettent en lumière les externalités. Les « externalités » […] ce sont pour les économistes ces coûts supportés par des tiers extérieurs à la relation producteur-acheteur[2]. Non contents de participer par leurs impôts à la gestion de ces méfaits à grande échelle, les tiers extérieurs — les citoyens lambda en clair — payent l’addition aussi en attrapant des maladies (dues à la pollution des sols, de l’eau, de l’air).
   Que faire quand on a peu de moyens, quand tout près de chez soi sont installés des « fermes » aux dimensions et émanations délirantes ? « La même indifférence aux préoccupations morales est patente dans la façon dont l’industrie traite l’environnement, les personnes qui habitent près des hangars à poulets, ses salariés et ses sous-traitants. » écrivent Singer et Manson (p.81), et quelques pages plus loin nous instruire en chiffres peu ragoûtant puisque l’essor des méga-porcheries a causé des dégâts environnementaux encore pires que ceux imputables à l’élevage avicole intensif[3] (Un porc adulte produit environ quatre fois la quantité de matière fécale d’un être humain, donc un grand élevage qui compte, mettons, 50 000 porcs produit 250 tonnes d’urine et d’excrément par jour.).
   Nous vous invitons à chercher de votre côté si les choses ont évolué. Peut-être qu’après tout ces informations complétant ce sur quoi à la même époque nous alertait déjà Jane Goodall ont permis de changer la donne. En 2005, un « fermier » — un des rares qui a bien voulu témoigner de son travail et à s’en expliquer sans ambages — expliquait que prion« sans antibiotiques […] il serait impossible de faire engraisser le bétail avec du maïs ». (p.134). Il y a dix ans donc, dans les conditions dans lesquelles Peter Singer et Jim Mason ont cherché à en savoir plus sur l’ensemble de la chaîne de production agro-alimentaire, il était encore parfaitement […] légal aux Etats-Unis que l’alimentation du bétail contienne encore du sang et de la graisse de bœuf, ainsi que de la gélatine […][4], ce qui signifiait qu’on y trouvait des restes de porc, de poulet, etc., jusqu’à des matières fécales… Si ça n’était qu’une histoire de prion, il y aurait tout de même eu toutes les raisons pour que la vache en devienne folle, non ?
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   Au fur et à mesure de l’enquête, le philosophe et l’avocat avancent avec un certain parti pris : on va d’une famille standard à une sensible à l’écologie puis une végane. Dans le même temps, pourrait-il en être autrement ? Qui aurait l’audace avouée, signée en somme, de déclarer sans rire que c’est le chemin inverse qu’il faudrait emprunter ?
   Le couple que forment Jim et Mary Ann est assez représentatif des américains moyens qui font attention à ce qu’ils mangent, pour eux et leurs enfants au niveau santé, mais aussi conscients de l’impact environnemental de leurs choix de tous les jours. Ils ne consomment pas beaucoup de viande, font des repas plus équilibrés, préfèrent le poisson, pensant avec sincérité que leurs gestes comptent et sont, si ce n’est parfaits, plutôt responsables.
   Pourtant, rappellent Singer et Mason, il y a aussi d’énormes problèmes avec le « poisson d’élevage ». Lucille Peget nous en parlait il y a très peu de temps encore. Force est donc de constater que les mentalités sont longues à réagir face aux périls encourus, tout comme le mode de communication marketing des grands lobbyistes est très puissant. De la sorte, les fermes piscicoles ou aquacoles, dans la façon dont elles nourrissent leurs fonds de commerce, induisent de nombreuses perturbations endocriniennes chez les poissons, lesquelles perturbations pourraient (est-ce déjà arrivé ? probablement) se propager à l’extérieur de leurs enceintes et contaminer leurs congénères sauvages ou d’autres espèces (cf. p.138). Les problèmes endocriniens chez les poissons dont les hommes font l’élevage sont ce que les stéroïdes sont au bétail.
legine_technique_de_peche   La destruction des océans est dorénavant chose bien connue. Récemment on annonçait dans les médias que la moitié (50%) des êtres vivants dans les mers avaient disparu depuis l’après seconde guerre mondiale. Et pour cause : « Environ 100 millions de tonnes de « produits de la mer » — de vie marine — sont consommés annuellement par les êtres humains dans le monde. Selon une estimation, les Américains mangeraient 17 milliards d’animaux marins par an. » nous disent Mason et Singer page 226. Si l’on multiplie ce chiffre toute proportion gardée par le nombre de pays qui consomment des « produits de la mer » on arrive au millier de milliard, le fameux chiffre rond en vérité tout bonnement incalculable. Déjà en 1950 existaient des navires-usines, véritables « unités flottantes de transformation du produit de la pêche » travaillant en mer des semaines d’affilée, 24 heures sur 24 (cf. p.229), laissant traîner sur des kilomètres des filets monstrueux à l’ouverture béante de 300 mètres de large[5].
Si la pêche industrielle est un désastre pour les espaces naturels en tant qu’écosystèmes (individuels, spécifiques et interspécifiques), ça l’est également devenu en soi, autrement dit : au détriment des humains — leurs intérêts économiques certes, mais plus encore leur intérêt à vivre[6]. Pour pallier au défaut de certaines espèces marines qui autrefois proliféraient tellement qu’on disait qu’il suffisait de se baisser pour en avoir (comme la Morue par exemple) on cherche à développer de nouveaux marchés, tel celui de la légine, un poisson très rentable rebaptisé « bar du Chili ». Mais très rapidement, comme tout système basé sur l’exploitation (voire la surexploitation), les auteurs de L’Éthique à table précisent que l’impact que cela aura sur l’écosystème unique des eaux de l’Antarctique dans lesquelles vivent ces poissons est inconnu[7].
Légine australe
   Comme on s’en rend compte, l’ouvrage n’est pas un essai sur le véganisme. Il ne cherche pas à tout crin à la défendre ou en faire la promotion. P. Singer et J. Mason comparent les modèles et, chiffres et statistiques à l’appui, tentent de montrer une voie possible et raisonnable.
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   Toutefois, dans un pays où « une enquête a montré que la mortalité des agriculteurs américains par suicide est cinq fois supérieure à celle due aux accidents agricoles. » (p.282), et où consommer des produits bio, même importés, vaut mieux que se tourner vers du local chimique (« meilleur choix que non biologiques locaux »), c’est commencer de se servir du pouvoir que l’on a en tant que consommateur comme dit par A. Caron, et prendre ses responsabilités humainement parlant, comme par exemple en soutenant les agriculteurs les plus pauvres du monde.
   Assez curieusement c’est sur la famille végane de JoAnn et Joe Farb que Mason et Singer s’arrêtent le moins. Il y a toujours plus à dire sur la tragédie que sur le bonheur, aussi peu d’éléments suffisent pour montrer la logique du véganisme, disons sa rationalité fermement connectée au désir de vivre et laisser vivre. Comme souvent les véganes sont, JoAnn Farb exprime la radicalité de ses choix de vie. Elle se déclare « farouchement opposée aux sociétés qui tentent de breveter le vivant… » (p.366) et n’en pense pas moins quant à la volonté économico-étatique d’empêcher quiconque de réutiliser les propres semis de son potager pour se nourrir.
   Comme on ne sait pas tout et que la recherche fait d’énormes progrès […], le livre nous fait découvrir un spécimen chimérique tout à fait merveilleux ; d’un point de vue strictement techno-biologique s’entend.
Ladies and gentlemen (roulement de tambour grotesque du cirque pour l’ambiance…), voici… :

ENVIROPIG !

enviropig - Professor Cecil Forsberg, Professor John Phillips
John Philips et Cecil Forsberg, les inventeurs géniaux d’Enviropig* […]
    « L’Enviropig a été doté d’un gène qui lui permet d’absorber davantage de phosphore dans son estomac, ce qui élimine la nécessité de le supplémenter en phosphore tout en réduisant le niveau de phosphore dans le lisier  (une réduction qui peut aller jusqu’à 60%). La viande de ce porc, cependant, n’a pas encore été approuvée pour la consommation humaine. »                                                                                                                                                                               p.391
enviropig   On comprend bien — et on le répète ici à notre tour — que l’engagement dans le véganisme s’intéresse avant tout à la question de l’éthique animale. Si nous pouvons bien vivre sans les manger, pourquoi le faire quand a fortiori cela s’avère un pousse au meurtre avec tortures au préalable ?
Nathan Meltz   Malheureusement, face à la pulsion de vie et la position altruiste végane, certains opposants de mauvaise foi cherchent à tout crin à développer des arguments contre, et en faveur de la consommation de viande. Ainsi l’évolution aurait favorisé une sorte de « contrat domestique » où certaines espèces (vaches, moutons, chiens, etc.) auraient trouvé un moyen très efficace pour survivre. Elles se seraient adaptées à nos côtés et ce : volontairement. C’est toutefois ignorer le facteur temps de l’évolution dont bien sûr il est très difficile de se rendre compte. On pourrait ici rappeler la volonté de puissance nietzschéenne (ou encore la volonté chez Schopenhauer) pour dire que tout ce qui devient ne devient pleinement ce qu’il est que parce qu’il le peut. Volonté négative, la vie — les vivants — aboutissent à, héritent de, transmettent vers, améliorent, bifurquent, élisent des modalités d’être propre à toujours faire être. Et lorsque Michael Pollan, dans son livre Omnivore’s Dilemma (Le dilemme de l’omnivore) s’exprimant sur la question et vantant la ferme (welfariste) Polyface de Joel Salatin, défend l’idée limite d’une domestication volontaire, force est de constater qu’il mélange quelque peu Darwin et La Boétie. Waiting For the Mechanical BullPeter Singer et Jim Mason ont, selon nous, raison quand ils répondent qu’« […] il n’y a pas erreur plus commune que d’attribuer un dessein soit au processus lui-même, soit à des entités comme les gènes ou les espèces, qui sont incapables de concevoir quelque but ce soit. Les espèces ne « découvrent » rien du tout, ni par essai ou erreur, ni autrement. Ce qui arrive, c’est que certains animaux individuels survivent et ont des descendants, tandis que d’autres, aux caractéristiques légèrement différentes, n’en ont pas. » (p.477). Tout comme les premiers agriculteurs-éleveurs du Néolithique n’agissaient pas avec la volonté que ceci devienne le procès ultra-mécanisé qu’on connaît de nos jours.
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L’Éthique à table n’est absolument pas un livre pro-vegan. On pourrait trouver ailleurs une somme d’informations que Singer et Mason ont recueillies ; pourtant c’est un excellent ouvrage qui malgré ses 552 pages se lit très vite, est plutôt agréable et pas ennuyeux du tout. L’utilitarisme de Singer et le welfarisme de Mason les empêchent de prendre parti définitivement pour le véganisme, bien qu’ils en vantent beaucoup les qualités. Ils ne tranchent qu’en avançant qu’à la limite on peut consommer des œufs, des mollusques, mais franchement : à quoi bon si ça n’est pas vital ?
   Si vous connaissez les simili-carnés — et il y a les véganes pour et les contre — on ne résiste pas à vous reproduire ici ce savoureux moment d’histoire :
   Chine :
   « […] l’extension du bouddhisme conduisit à exclure la viande pendant les fêtes religieuses, les cuisiniers de l’empereur inventèrent des façons de préparer le gluten et le tofu pour les faire ressembler à diverses viandes et produits de la mer […] »                                                                                                                                                                                                                                                p.499
   Les auteurs du livre vont même jusqu’à parler du mouvement des freeganes, ces gens — souvent plutôt jeunes, peu salariés, etc. — qui expriment leur refus radical du système et, bien que leur nom soit volontairement dérivé de végane, n’ont pas de réelle objection éthique à consommer viande si jetée[8]. A contrario il est vrai, les véganes ne sont pas nécessairement des anti-systèmes. P. Singer et J. Mason pensent que la majorité des véganes ont une « philosophie de vie qui rejette les priorités fixées » mais en aucun cas la « société de consommation. » (p.507) Ce qui n’exclue pas, parce qu’en priorité en effet nous voulons que cesse l’exploitation animale sous toutes ses formes, que nous ne soyons pas intéressés par une pensée anarchiste révolutionnaire, la zoopolitique théorisée et mise en pratique, une certaine forme de décroissance, ou bien alors disons incroissance, aborder les questions d’écologie sous des aspects matérialistes, spirituels, métaphysiques… D’où qu’on arrive en véganisme, quel que soit l’élément, le fait, l’insupportable qui nous décide à le devenir, il existe beaucoup de modes de vivre végane qui peuvent être explorés. Le dénominateur commun, contrairement à tout autre style de vie et régime alimentaire : c’est qu’on ne revient pas en arrière.
   En conséquence, bien qu’abondant dans le sens du véganisme, la position des auteurs, modérée, nous paraît très insuffisante, parce qu’en éthique justement il ne peut pas y avoir de demi-mesure. Peter Singer et Jim Mason préfèrent orienter leur analyse tout en n’étant pas catégoriques. Là où ils les ménagent bien trop, nous préférons regarder vivre la chèvre et manger le chou.
   Signalons encore les très détaillées, pertinentes et actualisées annexes qu’on trouve tout au long de l’essai et qu’on doit au travail excellent d’Estiva Reus et Etelle Higgonet. Un choix éditorial judicieux de la part de la Collection V de L’Âge d’Homme.
M.

 

* Le projet Enviropig a été fermé en avril 2012 grâce à la campagne de CBAN (Canadian Biotechnology Action Network) et à sa résistence.This-Pig-has-been-Greenwashed_large
   Un lien vers un documentaire français de 2012 : Adieu veau, vache, cochon, couvée
   En 2008, 65 000 tonnes de viande de bœuf furent supprimées à la vente aux USA pour les raison exposées dans cette vidéo. Ces méfaits existent toujours.
   Dans L’Éthique à table on décrit les feedslots, sorte de no animal’s land dédiés à l’élevage intensif. Les voici en images.
   Page de vidéos sur le site de Jim Mason
   [1] p.9 in L’Éthique à table.
   [2] Ibid. p.74.
   [3] Ibid. p.81.
   [4] Ibid. p.135.
   [5] Ibid. in op. cit.
   [6] Ainsi partent à la dérive des armes de récoltes qui mettent doublement en péril pêcheurs et pêchés. « […], les filets maillants sont parfois perdus et comme ils ne sont pas biodégradables, ils continuent à piéger et tuer un grand nombre de crabes. En 10 ans la surpêche a provoqué une baisse de 70% des prises commerciales. » p.242.
   [7] Ibid. p.249.
   [8] Ibid. p.506.

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